La cérémonie du lancement des outils pratiques pour la protection des mineurs par l’École libanaise de formation sociale (ELFS), la Unicef et la Délégation européenne a eu lieu le 20 avril 2016 à l’Amphithéâtre Pierre AbouKhater. Cet événement organisé conjointement par le ministère des Affaires sociales, l’Université Saint-Joseph et l’UNICEF a réuni Pr Salim Daccache s.j., Recteur de l’Université Saint-Joseph (USJ), Mme Maryse Tannous Jomaa, directrice de ELFS, S.E. Maître Rachid Derbas, ministre des Affaires sociales, Mme Tania Chapuisat, représentante de l’UNICEF au Liban, Dr Alexis Loeber, responsable de la coopération à la délégation de l’Union Européenne au Liban ainsi que des représentants de ministères Libanais, juges au tribunal des mineurs, des vice-recteurs, doyens et directeurs de l’USJ, des chefs de services, directeurs ou représentants d’ONGs nationales et internationales.
À cette occasion, Mme Maryse Tannous Jomaa a indiqué que ces outils ont été mis au service des travailleurs et des spécialistes afin de les aider à gérer les situations de crise et à protéger l’enfant au Liban de la violence et de la surexploitation. Elle a aussi souligné l’importance de cette cérémonie à plusieurs niveaux ; d’abord, pour avoir mis en valeur ce travail qui a commencé en 2011 et qui continue jusqu’à présent vers de nouveaux horizons et qui vise à protéger réellement l’enfant au Liban ; ensuite cette cérémonie est témoin que l’ELFS est engagée à trouver les solutions aux problèmes sociaux ; enfin cette cérémonie est le couronnement d’une série de formations qu’a donné l’ELFS à 508 agents et professionnels qui travaillent pour la protection de l’enfant.
De son côté, Pr Salim Daccache s.j., a souligné que « cet événement est un aboutissement d’un large travail puisqu’il s’agit de présenter la conception d’un manuel proposant des procédures et des instruments de protection (toolkit) ainsi que la formation adressée à 508 agents et professionnels du terrain qui nécessite une technicité de haut niveau. Cependant, et au-delà de cette technicité, il s’agit d’une vision citoyenne et d’une action à caractère durable pouvant devenir un modèle social et organisationnel pour l’avenir. »
Il a ajouté que « ce projet se distingue par son adaptation aux particularités culturelles du contexte, sa réponse aux besoins de la pratique professionnelle dans le domaine de la protection, et à l’échelle nationale, contribue à renforcer les capacités des forces vives de la société ainsi que celles des institutions étatiques, en vue d’une plus grande équité dans les droits des mineurs à la protection.
Enfin, il a félicité les participants aux formations, leur a manifesté la fierté de les voir recevoir leurs attestations et a souligné l’importance de leur rôle sur le terrain, en tant qu’acteurs principaux de 1ère ligne du front de la protection sociale et de la sauvegarde de l’enfant.
Par ailleurs, S.E. Maître Rachid Derbas a rappelé que « ces procédures sont une première étape vers l’unification des outils qui seront utilisés dans la gestion de la protection de l’enfance. »
Enfin, Mme Tania Chapuisat a estimé que cette réforme des mesures est une promesse à nous-mêmes ainsi qu’à tous les enfants qu’à partir d’aujourd’hui la sécurité est plus soudée afin que nous puissions mieux protéger les enfants.