Conférence internationale : « La restauration écologique dans la région méditerranéenne : opportunités et défis »

La cérémonie de lancement de cette conférence a réuni des personnes de 18 pays méditerranéens.
mercredi 14 octobre 2015
Auditorium François S. Bassil - Campus de l'innovation et du sport
Organisateurs


L’Université Saint-Joseph a lancé la conférence internationale : « La restauration écologique dans la région méditerranéenne : opportunités et défis » le 14 octobre 2015, à l’auditorium François Bassil du Campus de l’innovation et du sport, sous le haut patronage du ministre de l’agriculture S.E. M. Akram Chehayeb. La cérémonie de lancement de cette conférence a réuni des personnes de 18 pays méditerranéens. A noter que le projet ECOPLANTMED est une initiative méditerranéenne commune fondée sur la collaboration entre les banques de semences, les instituts de recherche et les institutions chargées de la conservation et de la gestion des plantes indigènes. Le projet vise à diminuer la perte de la biodiversité et de promouvoir un modèle de développement durable dans la région méditerranéenne par l'amélioration de la conservation des plantes indigènes et la promotion de leur utilisation dans la restauration de l'habitat et dans le secteur de la production végétale. Dans son mot, Pr Salim Daccache s.j., Recteur de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, a déclaré que cette conférence porte sur la restauration écologique des habitats-type de la Méditerranée et sur l’intérêt de l’utilisation des plantes indigènes. Il a souligné que la restauration écologique représente la relève : « parfois il ne suffit pas que la destruction cesse, pour que la nature se régénère …. L’impact aurait duré tellement longtemps qu’il n’est pas possible de retourner à l’état antérieur. Il faudra donner un coup de pouce …Dans ce sens, les programmes de restauration écologique semblent être aujourd’hui un devoir. Il ne s’agit pas d’inventer de nouvelles fonctions mais mettre la technologie d’aujourd’hui au service de la nature. Imiter au mieux ce que la nature fait spontanément et gratuitement si on lui laissait le temps. » Et d’ajouter : « Cette restauration se réalise aujourd’hui au niveau de la recherche scientifique mais aussi au niveau pratique par le programme ECOPLANTMED. Le ministère de l'Agriculture libanais a lancé lui aussi son programme de « 40 millions d'arbres » à planter au Liban constituant son cheval de bataille. Dans cet ordre des choses, il serait judicieux de remarquer que l'un des résultats majeurs du projet ECOPLANTMED et de son site pilote réalisé au Liban à Kfardebian est de trouver le meilleur moyen de restaurer ces écosystèmes de haute montagne en plantant des arbres indigènes dont les cèdres et les génévriers afin d’aider le programme du ministère à faire les bons choix. » Puis, Dr Jordi Cortina, président de la branche européenne de la société pour la restauration écologique, a présenté les activités de cette société. Et Mme Panagiota Gotsiou, coordinateur du projet ECOPLANTMED, a expliqué ce projet et les différentes offres de travail. Par ailleurs, Pr Magda Dagher Kharrat, président du comité d’organisation de ECOPLANTMED a souligné l’importance de l’utilisation des plantes indigènes lors de la restauration écologique « notre flore est unique, a-t-elle formé, c’est notre devoir de préserver notre patrimoine » La cérémonie s’est terminée par une réception.