L'Institut des sciences politiques (ISP) de l'USJ lance, à la prochaine rentrée, deux nouveaux masters 2, l'un en droit de l'homme et démocratisation et l'autre en communication et marketing politique.
Q. – Pourquoi ces nouveaux masters maintenant ?
R. – L'Institut des sciences politiques se développe en réponse à la demande du marché. Les puissances occidentales poussent les États de la région vers une bonne gouvernance, le développement d'une société active et la mise en place d'institutions fortes. Nous nous devons de former des experts locaux capables de travailler dans ces domaines. Au niveau de la communication également, les demandes sont importantes.
À qui s'adressent ces nouveaux programmes ?
Le master de démocratisation et de droit de l'homme est destiné aux étudiants qui veulent se spécialiser dans l'ingénierie électorale et devenir experts en processus électoraux et en transition démocratique. Les étudiants apprennent à travailler dans le monitorage des droits de l'homme. Ils apprennent à identifier et à maîtriser les différentes structures juridiques, notamment au niveau du développement et de la coopération internationale. Au niveau national, ils pourront intégrer le ministère de l'Intérieur, ou le département de la justice ou même une ONG locale.
Pour le master de communication politique, nous ciblons ceux qui travaillent dans la communication et la stratégie en ligne, mais aussi les journalistes politiques, les chargés de relations publiques auprès des leaders politiques, en d'autres termes, ceux qui travaillent dans la sphère publique car la communication est devenue le fer de lance de l'action politique.
Qu'est-ce qui distingue ces nouveaux masters des autres formations existantes ?
Ces masters – d'une durée d'un an chacun, comprenant un rapport de stage ou un mémoire de recherche – viennent répondre à une demande pressante et précise. Ils s'articulent sur les besoins du marché du travail. Ils forment donc des professionnels prêts à intégrer le monde du travail. Les méthodes pédagogiques suivies sont interactives. On effectue de nombreuses simulations pour permettre à l'étudiant de s'immerger dans son domaine. Sur un autre plan, nous misons, de plus en plus, sur les recherches.
Quels en sont les points forts ?
À l'ISP, nous établissons en continu des ponts entre ce qui se passe en classe, la vie politique et les activités sur le terrain. Pour la communication par exemple, lorsqu'il y des conférences, les étudiants deviennent eux les responsables média sur le Web et avec la presse.
Nous misons sur l'expérience et les stages effectués dans les ONG ou dans les institutions gouvernementales. Nous avons signé des partenariats avec plusieurs Instituts de sciences politiques, en France, au Maghreb et au Moyen-Orient. Par ailleurs, nous avons de nombreux étudiants étrangers. Cela est une richesse. Sans oublier que ces formations sont polyvalentes.