Le secret médical doit-il être tu? À qui doit-il être divulgué ?

Samedi 14 janvier 2012
de 9h00 à 13h00
Hôtel Dieu de France
Organisateurs

Collaborateurs


Une matinée a été consacrée au secret médical, un sujet aussi vieux que la médecine elle-même le samedi 14 janvier 2012 à l’Auditorium Nadège et Henri Obegi au sein de l’Hôtel-Dieu de France. Cette matinée a été organisée conjointement par le Comité d’éthique de l’hôpital, le centre Universitaire d’éthique de l’Université Saint-Joseph et le comité d’éthique de l’ordre des médecins. Le problème avait en effet vu le jour avec le serment d’Hippocrate : « Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. » : En d’autres termes savoir tracer la limite entre ce qui doit être tu et divulgué… Deux millénaires et demi plus tard, la question fait toujours débat. Ce fut le cas samedi 14 janvier lors de la matinée qui a commencé avec les allocutions de bienvenue du Dr. Elie Rizkallah, directeur médical de l’HDF, du Pr Roland Tomb, Doyen de la faculté de médecine de l’USJ suivi du RP Joseph Nassar s.j., Président du Conseil d’administration de l’HDF pour terminer avec le Recteur de l’USJ, Pr René Chamussy. La première séance a mis en valeur les aspects juridiques du secret médical, ses finalités ainsi que ses assurances. Malgré l’abondance des textes, le droit libanais n’a pas réussi à clarifier cet engagement que le médecin prend vis-à-vis du patient. La deuxième séance s’est basée sur plusieurs témoignages de professionnels et de non-professionnels concernant le secret médical en milieu hospitalier. La matinée s'est achevée par la table ronde modérée par M. Marcel Ghanem et par le mot du Pr Michel Scheuer et du Pr Roland Tomb. Le secret médical prévaut envers et contre tout mais il est appelé à se renouveler et à évoluer pour pouvoir faire face aux nouveaux domaines de la connaissance humaine…