Nous avons, tous, le rêve de voyager à travers le monde ; je partage ce rêve avec beaucoup d’autres jeunes, surtout quand il s’agit de poursuivre des études à l’étranger. Avec la situation actuelle du pays, beaucoup de mes camarades ont la même idée en tête. Il est facile de se laisser aller au désespoir et de croire que cela n’arrivera jamais. Pourtant, la chance m’a souri : Dans le cadre du programme d’échange ERASMUS  à l’USJ, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un périple à travers le royaume de l’absurde: La Belgique.

Tout ce qui est dit sur la Belgique ne pouvait pas être plus vrai : Rien de mieux que de savourer du chocolat signé Leonidas ou Neuhaus avec une bonne bière rafraichissante des pères trappistes au beau milieu de la Grand-Place.
Bruxelles est ce que je qualifierais de ‘ville jeune’.  Je me suis senti si bien acceuilli, que ce soit à l’ULB ou dans cette ville aux habitants chaleureux et ouverts d’esprits, dans cet environnement auquel il est facile de s’adapter.
En ce qui concerne mon université d’accueil, l’ULB, non seulement connue pour son niveau d’éducation et ses alumni hors norme      , l’institution a tout fait pour faciliter mon intégration. Un accueil à bras ouverts par l’institution et ses professeurs, m’a apporté réconfort et tendresse. De plus, j’ai pu apprendre de nouvelles techniques de traduction qui me serviront plus tard dans ma carrière.

 Mon rêve ? Travailler au parlement Européen un jour. Qui sait ?! 
Sans compter que cette expérience m’a permis de voyager et de me faire de nouveaux amis – de l’Allemagne, du Canada ! Et ces amitiés sont aussi pures et précieuses qu’un crystal, malgré les distances.

Ma période d’échange n’a pas été dépourvue de difficultés. Mais au bout du compte, tout s’est bien passé. Et si c’était à refaire, je le referais. Je suis heureux de considérer la Belgique comme ma seconde patrie – bien que le dire puisse paraître absurde.

Ricardo Ghneim

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