Nada Nassar Chaoul, Professeur à l’USJ, Rania Zablit Daou et Ghada Moghabghab, Alumni de l’USJ, lauréates de la « Dictée juridique »

Vendredi 17 mai 2024

La Commission de la francophonie auprès de l’Ordre des avocats de Beyrouth a organisé, le 10 mai 2024, la première « Dictée juridique francophone » à la Maison de l’avocat. Quarante avocats ont participé à la dictée lue par le Bâtonnier Fadi Masri, Me Christian Dargham, membre du Conseil de l’Ordre du barreau de Paris et Me Elie Klimos, membre du Conseil de l’Ordre de Beyrouth.

Après la correction effectuée par les membres de la commission, les trois lauréates, Me Nada Nassar Chaoul, professeur à la Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP) de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ), Vice-présidente du Groupe-Liban de l’Association Henri Capitant des amis de la culture juridique française, présidente de la délégation-Liban de la Renaissance Française et chroniqueur à l’Orient Littéraire, Me Rania Zablit Daou (FDSP 1992) et Me Ghada Moghabghab (FDSP 1994) ont reçu, respectivement, les 1er, 2e et 3e prix, des bons d’achat offerts conjointement par la librairie Antoine et le Barreau de Beyrouth, ainsi que des médailles décernées par le Barreau de Paris en présence de Me Lévon Amirjanyan, représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour le Moyen-Orient.

Dans son allocution de bienvenue, Me Fadi Masri a souligné l’importance de la langue française dans la pratique de la profession d’avocat au Liban, ainsi qu’au niveau de la culture francophone en tant que véhicule des valeurs humanistes qui sont l’essence de l’existence du Liban et de sa vocation universelle. Le Bâtonnier a également félicité la Commission de la francophonie pour son initiative et pour le rôle qu’elle joue au service du Barreau sous l’égide de son président, le Dr Karim Torbey, qui a tenu à saluer la mémoire de Bernard Pivot, initiateur de l’idée de la dictée, qui nous a quittés il y a quelques jours et qui avait organisé plusieurs dictées au Liban.

La dictée portait sur un texte de Prosper Mérimée, ainsi que sur un extrait du Discours préliminaire au Code civil de Portalis (1802).