Né à Hadath en 1934 et diplômé de la Faculté de droit et des sciences politiques de notre université en 1956, Issam El Khoury, disparu récemment, avait été élu, dans la lignée de son père Fouad El Khoury, bâtonnier de l’Ordre des avocats de Beyrouth en 1981 et avait aussi assumé, par la suite, des responsabilités sur le plan national, en tant que ministre de la Défense nationale et ministre de l’Education nationale et des Beaux-arts.
Aux côtés de son épouse Marcelle Aoun, également avocate et très active sur le plan social, Issam el Khoury a consacré sa vie au droit et à la justice, participant à de nombreux congrès au Liban et dans les pays arabes et étrangers, notamment en Jordanie, à Paris et à Pékin. Il est l’auteur de plusieurs études juridiques et, élargissant ses horizons à divers autres champs culturels, il avait aussi rédigé de nombreux articles dans les domaines éducatif, politique, militaire, sécuritaire et national.
Très actif au sein de la communauté grecque-orthodoxe à laquelle il était particulièrement attaché, il participait régulièrement à la mission et aux activités de ses diverses instances consultatives, sociales et charitables.
Homme d’ouverture et de dialogue avec les diverses composantes de la famille libanaise, il poursuivait en cela la mission nationale de son père, le bâtonnier Fouad El Khoury qui fut député, ministre de la Justice, vice-président du Parlement et vice-président du Conseil des ministres.
Détenteur de nombreuses décorations libanaises et arabes, dont l’Ordre national du Cèdre au grade de Commandeur et la médaille de l’Union des avocats arabes, il a aussi été décoré l’Ordre du Saint-Sépulcre du Patriarcat de Jérusalem des grecs-orthodoxes.
Une vie fructueuse au service de la justice, de l’éducation, de l’ordre public, des citoyens de son pays et du Liban, toutes valeurs que l’Université Saint-Joseph est fière d’avoir incarné en la personne du regretté Issam El Khoury.
La tâche pour autant n’est pas interrompue, puisque le disparu avait eu le bonheur de collaborer, dans son cabinet d’avocat, avec la première bâtonnière du Liban et des pays arabes, sa nièce Amal Fayez El Haddad, ancienne de la FDSP.