« La perte dans la traduction d’un roman : Le cas de Ar-raghîf ». Tel est le titre du mémoire en traductologie soutenu par Sabine Alameh avec pour problématique : À quel point la perte dans la traduction a-t-elle changé le message du roman ?
Ce mémoire s’intéresse au roman Ar-raghîf de Toufic Youssef Awad paru en 1939, et à sa traduction Le Pain par Fifi Abou Dib parue en 2014. Cet ouvrage relate les événements qui ont eu lieu au Liban durant la Première Guerre mondiale et plus particulièrement l’occupation ottomane durant laquelle le peuple libanais a énormément souffert, plus d’un tiers de la population a été emporté par la famine. Ar-raghîf est l’un des seuls romans à témoigner des conditions de vie des Libanais durant cette période sombre.
Le but de ce mémoire est d’examiner à quel point la perte dans la traduction a changé le message que T. Y. A. voulait transmettre et l’histoire qu’il a racontée à travers son roman, de cerner théoriquement les facteurs qui peuvent changer le message d’un roman, et comment l’écart temporel entre le roman et sa traduction a affecté le message et le vouloir dire de l’auteur. En effet, soixante-quinze ans séparent l’œuvre de sa traduction.
Note obtenue:17/20 Félicitations !