Public concerné:

Les décideurs et les acteurs pastoraux,
Les engagés dans le dialogue islamo-chrétien,
Les enseignants de catéchèse et de religion dans les collèges,
Les animateurs dans les mouvements,
Les étudiants à l’Université et les anciens

Argument de la session :

Ce travail académique prend comme point de départ la manière dont chaque religion (Judaïsme, Christianisme, Islam) considère les deux autres. Cette manière est conditionnée par la place que chaque religion  pense occuper sur l’arbre généalogique des monothéismes.

Avec l’aide de textes des trois religions, nous essaierons de débrouiller l’écheveau historique et théologique de ces regards croisés des uns sur les autres.

 En fait, « dans le dialogue entre judaïsme, christianisme et islam, le positionnement de chaque religion à l’intérieur de l’arbre généalogique commun est un argument constamment avancé. Chacune des trois a tendance à se considérer comme la quintessence des deux autres : le judaïsme parce qu’il se sait la racine, l’islam parce qu’il se voit comme l’aboutissement, et le christianisme parce qu’il en exprimerait le secret. Cette rivalité fait figure d’aveu : en dépit des apparences, aucune des trois religions ne peut se passer des deux autres. Chacune a besoin des autres pour rendre compte de son identité propre. » (Juifs, chrétiens, musulmans. Que pensent les uns des autres ?, sous la direction de A. de Pury et J. D. Macchi, Labor et Fides, 2004, p. 10)

Cette citation trace le programme de notre session : En lisant des textes d’auteurs des trois religions, nous essaierons de débrouiller l’écheveau historique et théologique de ces regards croisés des uns sur les autres.

Quelles pistes s’offrent à nous aujourd’hui pour vivre de manière heureuse la comparaison entre les trois monothéismes ? Comment dépasser la comparaison ?

 Inscriptions :
Secrétariat de la Faculté des sciences religieuses