Contrairement à certaines personnes, mon but en tant qu’étudiante en traduction est d’en faire ma profession. Pour moi, ce n’est ni un tremplin ni un moyen d’accéder à un autre domaine. Je trouve que la traduction en elle-même est vraiment une profession polyvalente qui permet à quiconque d’être en état de perpétuelle découverte.
Alors que je ne suis qu’au tout début de ma carrière, je découvre et expérimente déjà cela.
J’ai la chance, depuis le début de cette année universitaire, de travailler en tant que rédactrice et traductrice avec l’UNTE (Unité des Nouvelles Technologies Educatives). Grâce à ce travail simple mais enrichissant, j’ai constaté que les enseignants ont effectivement surmonté beaucoup de difficultés durant la pandémie et ont dû se surpasser afin de pouvoir assurer le meilleur niveau d’enseignement malgré leur manque d’expérience technologique.
Ceci m’a vraiment aidée à comprendre que les enseignants ont dû non seulement faire parvenir leur savoir et leurs connaissances aux étudiants mais ont aussi dû apprendre comment le faire. Un double travail en d’autres termes.
Donc, faire partie d’une équipe appartenant à un domaine différent du mien, tout en faisant ce que j’aime (rédiger et traduire) est sans doute un excellent premier pas pour moi en tant que traductrice en herbe.
Je n’aurais jamais imaginé traduire des textes qui ont pour sujet l’aspect technologique de l’enseignement. Me voilà maintenant en train de le faire !
La traduction peut réserver maintes surprises et présente sans doute d’innombrables débouchés au traducteur. Il n’a qu’à avoir le courage de dire oui, de choisir et de se jeter à l’eau !
Chloe Ghobril
M1 Traduction- Option traducteur de conférences