Le Centre entrepreneuriat et compétences (EC2) de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth a le plaisir d’inaugurer trois centres d’employabilité et d’entrepreneuriat social, dans les trois Campus régionaux de l’USJ
Au Centre entrepreneuriat et compétences (EC2) de l’USJ, le semestre débute avec entrain. Dans le cadre du programme SAFIR lancé par l’Agence universitaire de la francophonie – AUF –, trois centres d’employabilité ont été inaugurés dans les Campus régionaux de l’USJ à partir du Centre EC2 du Campus du Liban-Sud. SAFIR, un programme financé par l’Union européenne, s’inscrit dans les objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies et vise à soutenir les jeunes porteurs de projets en favorisant le dialogue entre la jeunesse et les pouvoirs publics.
Le mardi 10 janvier, à Bramieh, le recteur de l’USJ, le Pr Salim Daccache s.j. ; le directeur régional de l’AUF au Moyen-Orient, M. Jean-Noël Baléo ; le président de Berytech, M. Maroun Chammas ; la vice-rectrice aux relations internationales, Mme Carla Edde ; la directrice du Centre entrepreneuriat et compétences, Mme Ursula El Hage ; la directrice du CLN (Campus du Liban-Nord), Mme Fadia Alam Gemayel ; la directrice du CZB (Campus de Zahlé et de la Békaa), Mme Maya Kharrat Sarkis ainsi que la directrice du CLS (Campus du Liban-Sud), Mme Dina Sidani, ont inauguré les centres d’employabilité et d’entrepreneuriat social au sein des Campus régionaux, en ligne ou en présentiel, exprimant un même intérêt porté aux jeunes étudiants, futurs entrepreneurs.
C’est avec le mot de Mme Ursula el Hage que s’ouvre la cérémonie. « Ce n’est que le début » précise-t-elle, l’objectif étant de donner l’opportunité à tous les étudiants de l’USJ de s’initier à l’entrepreneuriat et de les encourager à réaliser leurs projets. Le projet Safir a été réalisé en plein succès à l'USJ avec le soutien inconditionnel de Mme Carla Edde.
S’ensuivent les allocutions chaleureuses des directrices des Campus régionaux.
« Nous sommes heureux de nous retrouver ensemble pour célébrer l’aboutissement de ce projet qui n’est que le commencement », enchaîne Mme Gemayel, la directrice du CLN, faisant écho à Mme el Hage. De nombreuses promesses ambitieuses sont énoncées, notamment celles de réaliser les projets innovants des étudiants et de tisser des liens avec les différents marchés régionaux afin de retenir les diplômés sur place. Ces derniers, en effet, peuvent jouer un rôle important dans le développement de l’économie de leur région et par conséquent, contribuer à donner un nouvel essor économique au Liban actuel, en pleine crise.
Pour la directrice du CZB, les temps particulièrement sombres que connaît le Liban poussent les étudiants à se remettre en question en se demandant « pourquoi réussir ? » ou encore « de quoi rêver ? » … À ces questionnements, Mme Sarkis avance que l’entrepreneuriat serait « le plus rassurant. » Le « self-made » serait une « libération », surtout lorsqu’il est pensé selon des « principes durables. »
Dans le même élan, Mme Sidani, directrice du CLS, insiste davantage sur les objectifs de ce projet et sur les avantages qu’apporteront ces centres aux jeunes étudiants. En effet, « le Liban a besoin de ces jeunes, de leurs idées et de leur coopération dans les entreprises » affirme-t-elle. Pour cela, les centres d’employabilité et d’entrepreneuriat social ont pour objectif de « stimuler la créativité des jeunes » et de « promouvoir l’incubation des idées. » C’est aussi et surtout « une opportunité d’établir des collaborations avec les entreprises régionales. »
« Celles-ci auront ainsi l’opportunité de bénéficier d’un coaching créatif, enrichissant et à moindre coût de la part d’étudiants dans le cadre d’activités et de projets divers, en leur permettant de bénéficier d'une première expérience professionnelle et d’une approche proactive du marché du travail, tout en restant au service de la communauté », souhaite Mme Sidani.
Suite à ces interventions, trois étudiantes ont partagé d’une part, leur joie d’accéder aux centres d’employabilité et d’entrepreneuriat social à partir de leurs Campus, et d’autre part, leur reconnaissance et leur gratitude envers le Centre EC2, le programme SAFIR de l’AUF et Berytech.
Joëlle Lahoud, étudiante à l’USJ en master gestion et management au CZB, a ainsi évoqué son expérience au sein du Centre entrepreneuriat et compétences :
« C’était vraiment une expérience inoubliable » déclare-t-elle. Le soutien des coaches lui a été « indispensable », si bien que « les idées présentées étaient très innovantes » ajoute-t-elle, avant de remercier l’USJ et l’AUF dont le programme SAFIR a permis l’inauguration d’un centre d’employabilité et d’entrepreneuriat social au CZB. Ce projet représente pour la jeune étudiante « un énorme changement de la culture entrepreneuriale que le EC² cherche à diffuser auprès des étudiants et jeunes diplômés de l’USJ. »
Avant de clôturer l’inauguration, l’allocution du Pr Salim Daccache s.j., recteur de l’USJ, celle de M. Maroun Chammas, président et directeur exécutif de Berytech ainsi que celle de M. Jean-Noël Baléo, directeur régional de l’AUF au Moyen-Orient, ont permis d’achever cette cérémonie sur un ton solennel.
Pour le Pr Daccache, il est d’abord important d’avoir des centres d’employabilité sur les Campus régionaux afin de « promouvoir la culture de l’entreprise en dehors du Grand Beyrouth » et d’assurer le développement économique dans toutes les régions libanaises. Ces centres sont également un moyen pour « donner aux belles idées des jeunes une opportunité d’être réalisées », ajoute-t-il.
M. Maroun Chammas s’exprime ensuite au nom de Berytech et rappelle que l’objectif de l’incubateur, initié par l’USJ, est de « venir vers les étudiants pour leur donner la chance et l’opportunité de se lancer dans l’entrepreneuriat », ce qui justifie la contribution de Berytech à ce projet.
C’est enfin au tour du directeur régional de l’AUF au Moyen-Orient, M. Jean-Noël Baléo, de prendre la parole. Son allocution particulièrement touchante témoigne du soutien important qu’apporte l’AUF au Liban. « Je me sens chez moi, j’aime tout le Liban et en particulier l’USJ » déclare d’emblée M. Baléo laissant parler son cœur. Il achève son allocution avec un élan d’espoir. Ce projet a été finalisé et concrétisé puisque l’AUF croit à la « décentralisation » de l’économie et à l’entrepreneuriat « porté par la jeunesse. »
La cérémonie prend fin avec l’espoir d’accueillir de futurs hommes d’affaires dans les centres d’employabilité et d’entrepreneuriat social de l’USJ.
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