Brigitte Macron, Présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France reçoit le Recteur de l’USJ
Dans la continuité de la campagne de sensibilisation et de levée de fonds entamée par la Fondation de l’USJ-HDF avec à sa tête le Recteur de l’Université Saint-Joseph, le Pr Salim Daccache, une visite à Madame Macron, Présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France s’est tenue à l’Élysée le 1er février en guise de remerciement pour le vif et profond intérêt qu’elle porte à l’USJ, à l’hôpital Hôtel-Dieu de France et aux Libanais. Pour cette rencontre, riche en échanges et porteuse d’espoir, le Père Daccache était accompagné du doyen de la Faculté de médecine, le Pr Roland Tomb et de la directrice de la Fondation USJ-HDF, Mme Cynthia Ghobril Andrea.
Au Sénat, devant les sénateurs du Groupe d’amitié France-Liban, le Recteur de l’USJ tire la sonnette d’alarme pour que l’USJ et l’Hôtel-Dieu de France puissent rester debout !
Toujours dans le cadre du déplacement à Paris, le Pr Salim Daccache, Recteur de l’Université Saint-Joseph (USJ), accompagné de Roland Tomb, doyen de la faculté de médecine, de Cynthia Ghobril Andrea, directrice de la Fondation USJ-HDF, et d’Yves Choueifaty, membre du conseil de gouvernance de la Fondation, a été auditionné au Sénat par la présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Liban, la sénatrice Christine Lavarde (LR), en présence d’un parterre de sénateurs et sénatrices.
Plusieurs sénateurs étaient d’ailleurs présents en ligne lors de cette audition en raison des règles sanitaires imposées par la pandémie dont notamment : Mme Sylvie Goy-Chavent, sénatrice de l’Ain – Auvergne-Rhône-Alpes – (Les Républicains), vice-présidente du groupe amitié France Liban, membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
Mme Dominique Estrosi Sassone, sénatrice des Alpes-Maritimes – Provence-Alpes-Côte d’Azur – (Les Républicains), vice-Présidente de la commission des affaires économiques et membre de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation.
M. Rémi Féraud, sénateur de Paris – Ile de France (Socialiste, Ecologiste et Républicain), Président délégué du groupe Chrétiens d’Orient et Membre du groupe d’études statut, rôle et place des Français établis hors de France.
M. Bruno Belin, sénateur de la Vienne – Nouvelle aquitaine – (Les Républicains), Secrétaire de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable et Membre de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
M. Hussein Bourgi, sénateur de l’Hérault – Occitanie – (Socialiste, Écologiste et Républicain), vice-président du groupe amitié France Liban, membre de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale.
Dans son mot de bienvenue, l’élue française, s’est voulue rassurante en mettant l’accent sur « la force et la solidité du niveau intellectuel au Liban, qui devrait permettre à sa population de rebondir. » La sénatrice Lavarde prévient toutefois que « si l’éducation s’écroule, vous perdez cette plus-value qui fait la particularité du pays du Cèdre, dans la région du Moyen et Proche-Orient ».
À son tour, le Pr Salim Daccache, a tiré la sonnette d’alarme : « Suite à la crise économique sans précédent qui sévit dans le pays, tout le système universitaire au Liban est en grande souffrance », a-t-il déclaré. Toutefois, il soutient confiant que : « l’USJ est debout et restera debout pour s’acquitter de sa mission éducative. » Il s’est ensuite lancé dans une description détaillée des énormes difficultés que rencontrent les universités au Liban, notamment l’USJ, dans un contexte de crise financière et économique aiguë. « En dépit de tout, cette université privée, au service du pays tout entier (elle comprend cinq campus à Beyrouth et trois autres à Saïda, Tripoli et Zahlé), dont 87 % des programmes sont enseignés en français, et 56 en codiplomation avec les universités françaises, est un avant-poste de la francophonie, dans un contexte de régression de la langue française au Liban, ainsi qu’un outil géopolitique de la présence culturelle francophone au Moyen-Orient », a-t-il aussi assuré. « À ce problème économique majeur, a poursuivi le recteur de l’USJ, se joignent le vide politique, la mauvaise gestion et le laxisme de l’État, menant à une crise financière sans précédent. Les avoirs des Libanais sont gelés dans les banques, une dépréciation hors norme de la monnaie libanaise les désempare et fait basculer la majorité de la société sous le seuil de pauvreté. » Il a aussi rappelé que son institution a mené deux opérations d’aide et de secours en nourriture, médicaments, appui psychologique et spirituel à la population de Beyrouth : « L’USJ en mission » et « Rise to Bloom ». Aujourd’hui, a insisté le père Daccache : « il est urgent de frapper aux portes de tous ceux qui croient en notre mission, de ceux qui veulent nous insuffler un souffle nouveau, qui nous permettra d’émerger de ce gouffre infernal. » Il ajoute que : « Santé et enseignement sont deux piliers d’une importance majeure pour le Liban. Et quand la misère frappe et secoue ces deux domaines dans un pays francophone, le pays du Cèdre et du miel, nos espoirs se retournent vers la France, encore et encore ». « Je tiens à remercier Mme la sénatrice, présidente du groupe Amitié France-Liban au Sénat, Mme Christine Lavarde de m’avoir permise l’organisation avec son équipe et l’aboutissement de cette audition en espérant rapidement une suite favorable avec des solutions », a dit en clôture le Recteur.
Rencontre et déjeuner donné par l’Oeuvre d’Orient en l’honneur de la délégation menée par le Recteur de l’USJ
Une messe concélébrée par Monseigneur Gollnisch et le Père Daccache s’est tenue à Paris le 3 février dernier dans la chapelle de l’Œuvre d’Orient, juste avant le déjeuner donné par Monseigneur Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, en l’honneur du Recteur de l’USJ, Salim Daccache qui était accompagné de la directrice de la Fondation USJ-HDF, Mme Cynthia Ghobril Andrea. Ont pris part à cette rencontre, l’équipe de l’Œuvre d’Orient dont notamment son président, Jean-Yves Tolot, ainsi que Vincent Cayol, André Maillard, Jérôme Dartiguenave, Armelle Milcent, Antoine Fleyfel, Catherine Baumont, Jean-Marie Humeau ainsi qu’Alexandre Scaggion, Vice-recteur à la stratégie et aux développement académiques de l'Institut Catholique de Paris (ICP) et Louis-Marie Piron, Délégué général aux affaires européennes et internationales au Secrétariat de l’Enseignement catholique de France (SGEC). Au menu des discussions, les divers partenariats avec les acteurs français, et les projets en cours avec l’Œuvre d’Orient. L’USJ demeure fort reconnaissante de pouvoir compter en ces temps de crise sans précédent sur un partenaire aussi fidèle et généreux que l’Œuvre d’Orient.
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