Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page
Quels fadas ! Des gens peu vigoureux, qui traînent dans les marécages
Dans les marasmes de la vie qui courent sans répit
Seuls, quelques-uns, mines chafouines volent fuient
Partir, c’est mourir un peu
Partir vers des lieux mystérieux
Voyager, frotter la cervelle contre celle d’autrui
Passionnés, on voyage toujours malgré la poudrerie
Et quand il drache on prend une ristrette à Paris
On espère croiser un Champagné aux Etats-Unis
On se rend chez le fameux dépanneur en Italie
On parcourt le monde, ce coin du Paradis
Et quand on ne le peut plus, on rêve jusqu’à l’infini
On escalade les montagnes
On bat les campagnes
On rêve la vie en couleurs
C’est le secret du bonheur
On rêve qu’on bat des ailes
Comme de belles tourterelles
Là-haut dans le ciel
Là-haut dans le ciel
On décroche la lune
Prêts à perdre toute fortune
On décolle, on erre dans des nuits sans lune
Où les étoiles scintillantes lumerottes m’appellent
Où la mer au clair de lune étincelle
Où je me sens vraiment, apprivoisée l’infini
Ou je veux pourtant, devenir immortelle
Hé, les gars ! Le rêve nous fait et nous défait, il nous invente
Un vrai miracle, un voyage loin de tout ce qui nous tourmente
Je salue ceux qui comme ULYSSE ont mené d’heureux voyages
Car ces derniers sont vraiment, VRAIMENT le rêve de tout âge
Mon rêve est à moi, et à défaut de le réaliser
Je me contente de le rêver
Un désir jamais comblé de connaitre l’AUTRE
Un grimoire, Oh mais quel GRIMOIRE
C’est demain
Eternellement DEMAIN !
Farah FAWAZ