Que deviennent nos diplômés des six dernières promotions en contexte de pandémie et de crise économique ? Un sondage en ligne, lancé en février 2021, a apporté des éléments de réponse et a permis de mettre à jour notre base de données et de mesurer le taux d'employabilité de nos anciens.
Les réponses, 152 dont 27 d’anciens travaillant à l’étranger, ont été reçues en un temps record et ont ainsi dépassé toutes les attentes. Nous devons cela à la réactivité de nos anciens que nous remercions de tout cœur mais aussi et surtout à la diligence de l’assistante de direction de l’ETIB, Mme Wafaa ABI-NAHED, qui n’a épargné aucun effort pour entrer en contact, en plein confinement, avec les personnes concernées (160 au total).
Le fort taux d’employabilité de nos diplômés est remarquable : 91 % travaillent (55 % sont employés et 41 % sont employés et pigistes) dans diverses institutions, dont certaines de renom (les agences de l’ONU, le Louvre d’Abu Dhabi, la Présidence du Conseil des ministres, les ambassades de Suisse, du Mexique, Médecins Sans Frontières, etc.), et ce, malgré les circonstances difficiles.
86 % des répondants ne regrettent pas leur choix et 70 % se disent satisfaits de leurs revenus. Ces pourcentages ne font que confirmer le fait que, même en temps de crise, traducteurs et interprètes ont réussi, grâce à leur capacité d’adaptation, à changer leurs méthodes de travail pour satisfaire les besoins du marché.
Dans leurs réponses aux questions ouvertes, nos anciens n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude et leur fierté d’être des Étibiens tout en émettant des souhaits (suivre des formations continues à distance, bénéficier d’une plus grande aide dans la recherche d’emplois, etc.), une manière implicite d’exprimer leur profond attachement à leur Alma mater qui, pour sa part, œuvre afin d’entretenir des relations de plus en plus fortes avec eux.
Lina SADER FEGHALI
Professeur