Hier, le 31 mars 2021, marque la fin du mois de la francophonie, un mois assez spécial pour le Liban. En effet, le 24 mars 2021, la secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Madame Louise de Mishikiwabo, a visité le Liban, rappelant les gènes francophones de l’ADN des libanais. Depuis des années, la culture libanaise a toujours été agrémentée et imprégnée de francophonie, un mot qui va bien plus loin que la langue de Molière. Les nations francophones ne partagent pas uniquement des mots et des expressions ; c’est tout une culture et tout un ensemble de valeurs qui créent l’identité des 54 Etats francophones dans le monde ! CAMPUS-J a bien compris l’importance de la francophonie et s’efforce depuis sa création en 2014 de propager cette culture. Droits de la femme, jeunesse, environnement… C’est ce que le journal se démène à défendre avec une équipe jeune, diversifiée, motivée et surtout armée de francophonie ! Au beau milieu d’une tempête de crises qui fait chavirer le navire des libanais tantôt vers une pandémie soi-disant invincible et tantôt l’éradication culturelle ; l’attachement aux valeurs francophones est la seule terre sur laquelle nous pourrons accoster. Malgré l’invasion de la langue des anglo-saxons et la facilité par laquelle on peut l’acquérir, le français garde sa place de choix dans l’enseignement scolaire. Etre francophone est signe de savoir, de culture et surtout de valeur sûre ! Aujourd’hui, la francophonie vient aux jeunes : l’OIF a créé la consultation jeunesse pour mieux répondre aux besoins des nouvelles générations. Il est fin temps pour nous de faire bouger les choses !
J’appelle les jeunes à ne pas baisser les bras et à ne jamais laisser tomber ! Si vous croyez en vous, en vos capacités et vos rêves : le monde est à vous ! Ils veulent que l’on quitte et oublie notre pays, qu’on oublie nos origines, notre terre, nos racines… Mais il est clair qu’ils ne nous connaissent pas assez. Plus que jamais, les jeunes doivent s’entraider ; coude à coude se relever et arracher à nos politiciens les rennes pour devenir les décideurs d’un Liban meilleur. Car si tout le monde baisse les bras, y aurait-il encore quelqu’un pour continuer le combat ?!