Les 21 et 22 décembre 2020, l’Unité de formation continue de l’École de traducteurs et d'interprètes de Beyrouth (ETIB) a organisé, en collaboration avec l’Institut français du Liban, un webinaire intitulé Technologies pour (ou contre) l’interprétation animé par Bart Defrancq, enseignant-chercheur à l’Université de Gand (Belgique) et vice-président de la CIUTI (Conférence Internationale Permanente d'Instituts Universitaires de Traducteurs et Interprètes).
24 participants, dont des formateurs et des étudiants en interprétation de l’ETIB et des interprètes/formateurs d’autres écoles d’interprétation aux 4 coins du globe, ont pu échanger autour des technologies de l’interprétation. Ces technologies constituent un domaine en pleine ébullition, non seulement en raison de la crise du coronavirus qui a complètement bouleversé les conditions de travail des interprètes en catapultant l’interprétation à distance sur le devant de la scène, mais aussi en raison de l’avènement de toute une série de technologies qui assistent l’interprète dans sa tâche avant, après, mais surtout au moment où il/elle l’effectue.
La technologie prend certes de l’avance dans certains secteurs de la communication rapide et ponctuelle mais l’intervention humaine reste indispensable à la gestion des échanges plus “rédactionnels” et pointus. Demain n’est donc pas la veille du jour où les machines remplaceront les interprètes.