C’est connu, les libanais excellent dans tous les domaines, que ce soit par leurs talents ou leur créativité, où qu’ils aillent, ils savent comment élever le nom de leur pays qu’est le Liban.
On s’arrête ici pour parler du domaine de l’écriture, où divers journalistes, auteurs, poètes et historiens ont brillé dans le monde, notamment le monde de la francophonie et qui restent à ce jour un trésor national dans la culture des langues et de la société.
Le 4 février 2021, l’Institut Français de Tripoli, en partenariat avec l’Institut Français de Deir El Qamar, organisent une séance sur les ‘‘Auteurs Libanais Francophones’’, présentée par Mmes Hiam Ziadé et Maribel Moussi, médiatrices culturelles et numériques aux Instituts, et destinée à des jeunes de 8 à 14 ans, qui étaient une cinquantaine, fixant leur écran et emballés à l’idée de découvrir les grands auteurs de leur pays.
On parle d’écrivains d’expression française comme Alexandre Najjar, gagnant du Grand Prix de la Francophonie de l'Académie française 2020, Charif Majdalani, détenteur du prix spécial Femina 2020 et Amin Maalouf, gagnant du prix Goncourt et membre de l’académie française. Tous sont connus respectivement pour leurs œuvres, en particulier le roman ‘‘Harry et Franz’’ (Prix du Salon du livre de Chaumont 2019, Prix Spiritualité aujourd’hui 2019), le roman ‘‘Villa des femmes’’ (prix Jean-Giono 2015) et le roman ‘‘Le Rocher de Tanios’’ (Prix Goncourt en 1993).
Le contenu enrichissant de cette séance est transmis à ses téléspectateurs par une présentation PowerPoint, des vidéos et des photos, afin d’aider les jeunes à mieux comprendre, et, à la fin, les participants ont été invités à répondre à des questions à choix multiples portant sur les notions présentées.
En conclusion, ces ateliers offrent à la jeunesse libanaise la possibilité d'avoir accès à de nouvelles activités en français, en parallèle à leur enseignement scolaire, leur permettant d'accroître leur culture générale et comme l’a si bien expliqué M. Emmanuel KHOURY, directeur de l’Institut Français de Tripoli, ‘‘La particularité de ces ateliers est de traiter des sujets qu'on n'aborde pas nécessairement en classe, qui permettent d'élargir la culture générale des jeunes, tout en restant connecté avec l'actualité’’. Et de ce fait, à côté de programmes d’éducation scolaire, où subsiste un profond manque de culture, il est indispensable que de telles initiatives soient données aux jeunes libanais afin de développer leur culture, et par la suite, leur personnalité.