La licence en lettres français est octroyée par le département de lettres françaises de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH). Elle est répartie suivant plusieurs modules dont : les modules fondamentaux aux études de lettres (Littérature, Approches critiques, Langue) et les modules complémentaires (Arts et civilisations, La Littérature à l’école, Éditions et médias, Professionnel). Au cours de leur licence, les étudiants en lettres se familiarisent avec les différents genres littéraires, l’approche critique, la linguistique, les aspects culturels, la didactique et autres champs d’études. Les débouchés sont innombrables tels que l’enseignement, le journalisme, les métiers de l’édition et du livre, la critique littéraire et artistique, les métiers de la communication et de la médiation culturelle, etc.

L’USJ a annoncé en décembre 2019 la possibilité de payer la totalité de la scolarité en livres libanaises au taux de change officiel en vigueur au jour du paiement. Cette décision signifie une baisse moyenne des recettes de l’Université d’environ 20%. Cependant, pour l’USJ, un étudiant ne devrait pas interrompre ses études par manque de moyens financiers et tout jeune habilité à s’inscrire à l’Université doit avoir la possibilité matérielle d’y parvenir. L’aide social a été également renforcée afin de remédier à la situation économique actuelle. Le budget est alors passé de 11 millions de dollars en 2012-2013 à 22 millions de dollars en 2019-2020, soit une augmentation de 100% en 8 ans.

L’application Ma Tense a été lancée à la Faculté de médecine (FM) de l’USJ le 22 janvier 2020 en présence de nombreuses personnalités dont Henry Farha, l’étudiant en septième année de médecine à l’USJ à l’origine de ce concept et l’invitée d’honneur, la chanteuse Elissa. Première en son genre, l’application optimise l’adhérence au dépistage du cancer du sein en suivant les recommandations de dépistage récentes et scientifiquement prouvées. Elle peut être personnalisée suivant chaque femme et est disponible sur Android et App store en quatre langues : arabe, français, anglais et arménien. La réussite de ce projet a exigé la mobilisation de nombreuses personnes et la participation d’une équipe de médecins, de spécialistes en technologie, de traducteurs etc. 

Après l’obtention de ma licence en sciences de l’assurance, j’ai changé de cap sans pour autant perdre le nord. Si durant ma formation en assurance j’ai appris à anticiper, jauger et gérer toute sorte de risque; dans le monde des relations internationales, le risque est omniscient et davantage palpable. Mon master en Histoire-Relations Internationales a été l’épine dorsale de ma carrière professionnelle, le tournant le plus déterminant. Mes premiers pas, je les ai réalisés au sein d’une compagnie d’assurance. En parallèle, j’ai travaillé en tant que journaliste-rédacteur à An-Nahar pour ensuite embrasser une carrière de chercheur politique au sein de l’Ambassade des Emirats arabes unis à Beyrouth. Il aurait fallu une pincée de poudre de perlimpinpin et une poignée de mérite pour endosser cette carrière au sein du corps diplomatique de l’Ambassade. Actuellement et depuis 2018, je suis chercheur politique et conseiller au sein de l’Ambassade. Je suis chargé d’examiner de près le contexte socio-politique, d’établir des diagnostiques géopolitiques, d’élaborer des hypothèses, d’émettre des bilans et rapports, dans une région, dans un pays gangréné par l’instabilité politique. Outre cela, je participe régulièrement à des réunions régionales entre les ambassades pour discuter de l’évolution des événements. De surcroît, je suis envoyé ou émissaire de l’Ambassade dans certains événements politiques, culturels et sociaux. Je martèle non sans ferveur que mon master en Histoire-Relations Internationales à l’USJ fut la pierre angulaire de cette ascension qui j’espère demeurera sans les auspices d’un continuum crescendo.