A seulement 32 ans, John Achkar fait parler de lui dans le monde des artistes.

Jeune économiste et comédien francophone de stand-up, John vit aujourd’hui entre les scènes du Liban et des Émirats arabes unis. Dans ses sketches, le comédien s’inspire d’histoires vraies, de son vécu. « Tout est puisé dans mon quotidien. Je n’invente rien sur scène. Le stand-up, c’est pour moi l’art de montrer dans la bonne humeur ses propres vulnérabilités et sa fragilité. » explique John à l’Orient- Le Jour. C’est d’ailleurs ainsi qu’il est passé de 7000 à 85 000 followers d’un coup, grâce à un sketch en anglais sur Tiktok qui commence par : Why Did You Come to Dubai ? destiné surtout aux expatriés de l’Emirat.

C’est en 2011 que l’aventure commence. Alors qu’il était responsable de jeunes scouts, John tient sa première comédie stand-up dans un stand pour collecter des fonds pour un voyage en Turquie. Encouragé par sa famille et ses amis à devenir comédien, il suit divers stages, dont un stage de clown dispensé à l’USJ où il était en 3e année de sciences économiques. Il monte sur les planches du Beirut Open Space à Mar Mikhaël pour la première fois en 2017 et continue avec Awkword, la première plateforme de la comédie stand-up au Liban, dont le théâtre KED a vu le jour dans le secteur de la Quarantaine.

John Achkar détient une Licence en sciences économiques de la Faculté des sciences économiques (FSE) de l’USJ, obtenue en 2011. Il décroche ensuite un Master en histoire - relations internationales de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) de l’USJ en 2014. Sur le plan professionnel, John Achkar travaille auprès de diverses organisations internationales au Liban telles que The Danish Refugee Council, Search for Common Ground, DAI ou encore Tamayyaz. En 2015, il transforme la libraire de sa mère et fonde la libraire Everythink, un concept store qui fabrique des jeux de société.

Positif, créatif et ouvert à toutes les perspectives, John Achkar rêve de changement, d’un autre Liban non confessionnel où toutes les lois seraient respectées et où les gens seraient heureux de vivre.

Témoignage tiré du site web : Alumni USJ