Après avoir obtenu ma Licence en traduction de l’ETIB, j’ai continué mes études en Chine pour perfectionner ma langue chinoise dont j’avais commencé l’apprentissage à 13 ans. Je suis ensuite rentrée au bercail pour entamer mon master en Interprétation, deux années durant lesquelles les allers-retours vers la Chine n’ont pas cessé, force était de convenir de l’importance de pratiquer et de se forger là-bas un début professionnel. Une fois mon diplôme d’interprète en main, j’ai de nouveau refait mes bagages pour la Chine pour me spécialiser en traduction et interprétation sino-arabe.
En vrai, j’ai essayé de faire la course à la montre, et la course aux langues, à une ère où l’on ne peut se permettre d’être linguistiquement apathique. L’ETIB m’a appris à personnaliser mon métier. Plus qu’une histoire de langues, il s’agit désormais d’un parcours multi-civilisationnel. Aujourd’hui, j’arrive à jongler entre l’interprétation aussi bien au Liban qu’à l’étranger avec un penchant pour tout ce qui a trait à la politique et à la coopération internationale, sans bien entendu omettre les opportunités sino-libanaises exceptionnelles qui se présentent, comme celles de représenter le Liban et la Chine à un niveau diplomatique, d’interpréter pour des politiques, ambassadeurs ou hommes d’affaires venus de partout dans le monde, et d’assister comme consultante des organisations et agences internationales et régionales, dont notamment celles de l’initiative « One Belt, One Road ».
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