Issu d’une famille parfaitement bilingue comme beaucoup de Libanais, j’ai été scolarisé dans des établissements francophones notamment le Collège ND de Jamhour. Très tôt j’ai senti une attirance pour la profession de médecin. Il était donc logique que mon choix d’université se porte sur une institution partageant la même culture et portant les mêmes valeurs humaines qui m’avaient été prodiguées à l’école.
C’est donc à la Faculté de Médecine de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth que j’ai postulé pour passer le concours d’entrée et entamer ainsi sept années d’études au plus fort de la guerre Libanaise. Le prestige et la renommée de la Faculté de Médecine tout juste sortie de l’encadrement direct de l’Etat Français étaient pour moi un atout de poids comme en témoignait la réputation de nombre de grands médecins du pays qui ont brillé même au-delà du pays. J’ai eu la chance d’avoir eu des enseignants de très haut niveau et plus tard, d’être encadré dans mes stages à l’Hôtel Dieu de France par les spécialistes les plus éminents.
Mon choix de la spécialité pédiatrique dans la même institution a été largement influencé par un chef de service exceptionnel à qui je dois beaucoup de ce que je suis devenu. La formation médicale que j’ai reçue ainsi que l’ambition et la persévérance qui m’ont été insufflées en dépit des conditions sécuritaires difficiles ont été un formidable tremplin pour développer et approfondir ma spécialité dans le domaine des maladies respiratoires et du cancer chez l’enfant à Paris.
De retour au Liban depuis plusieurs années je fais partie à mon tour du corps enseignant de l’Université qui m’a formé ainsi que de son hôpital universitaire qui a guidé mes premiers pas professionnels dans l’espoir de perpétrer la tradition de qualité et d’excellence qui ont fait de l’USJ une des grandes fiertés du pays.
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